Mécanique
La mécanique est simple et rudimentaire : c’est un simple boîtier qui vient recueillir les deux moteurs pas à pas, sur lequel un autre boîtier vient se fixer pour faire apparaître des yeux lumineux. Sur le dessus, la carte électronique est fixée enfermant tous les boîtiers via 4 vis. Un espace à l’arrière permet de stocker la batterie et le bouton d’arrêt d’urgence qui prennent beaucoup de place.
Des inserts M3 sont utilisés pour permettre une bonne fixation des différentes parties.
Le nombre de vis a été réduit drastiquement pour permettre un montage et démontage facile. Il faut 8 vis pour fixer solidement les moteurs et 6 autres vis pour fixer les boîtiers ensemble. Une dernière vis vient fixer le patin qui vient représenter le 3ème point d’appui.
Les roues choisies sont des roues larges pour voitures RC vendues sur internet. Le moyeu de la roue a été changé pour permettre aux moteurs de se fixer dedans avec une simple pression. Ces roues font perdre le robot en précision mais font gagner en adhérence et permettent de mieux monter la rampe.
Le matériau choisi est du PLA imprimé sur une imprimante 3D Bambu Lab A1 Mini. La partie la plus longue prend environ 3h30 d’impression avec un remplissage de 15% et est très robuste. Tout le robot s’imprime en 6h. Ce temps peut être découpé en imprimant sur différentes machines en même temps.
La masse du robot monté est d’environ 1 kg, les parties les plus lourdes sont les moteurs et la batterie qui représentent plus de la moitié.
Le design de ce robot comportait 2 désavantages : à cause des roues, le robot était automatiquement très large. Et à cause de ses moteurs et de la batterie, celui-ci était très lourd pour un petit robot, ne lui permettant pas d’être aussi rapide que les adversaires.
La vitesse du robot et sa largeur, cumulées avec la latence ESP-NOW, fait que le robot part déjà avec un gros désavantage pendant la partie.
Le format large en forme de boîtier permettait au module audio de sortir un son amplifié comme dans une caisse de résonance.